On était dans son lit, dans le noir (ouais j'ai fait sauté l'ampoule et, pauvreté oblige, il semble que l'on va devoir vivre dans la noirceur un petit bout encore). On écoutait des chansons sur YouTube quand j'ai pointé un lien en disant «Mets celle-là!». Elle a débuté, on s'est regardé, monté le volume.
Tant que l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
Il s'est approché. On s'est embrassé, gentiment au début.
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais.
Il a passé sa main dans mes cheveux et, de l'autre main, m'a attirée vers lui.
Il m'a serrée, on s'embrassait toujours.
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Il a grimpé sur moi et m'a enveloppée de ses bras.
Il a embrassé ma joue et a posé sa tête dans mon cou.
On est resté comme ça, un instant. «J'vais aller fumer», qu'il m'a chuchoté à l'oreille.
C'était vraiment un beau moment, les copains.
Avouez que j'ai le plus bel oiseau du monde.