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Vendredi 21 octobre 2011 à 4:48

Est-ce que je suis réellement en train de faire ça, là? Tout recommencer, encore? Occuper un énième nom de blog qui n'appartiendra qu'à moi sans doute assez longtemps? C'est une histoire un peu conne, à vrai dire, qui me pousse à fermer mon ancien blog que j'aimais tant et de tout refaire. Les premiers articles, un peu frileux et vacillants, puis ceux où l'on est plus habitués et qui viennent des coins sombres de nos têtes. J'sais pas, pour moi c'est comme ça, on dirait que je suis gênée de commencer un blog, un peu plus et je cogne à la porte avant d'entrer, et je prends soin de m'essuyer les pieds au moins trois fois.

J'ai tu vraiment envie de me présenter? 
J'ai perdu mon ancien blog parce qu'il n'était pas assez anonyme, malgré tous mes efforts pour qu'il le soit. Je vais me contenter de dire que je suis une fille et que je vis au Québec, mais ça, de toute façon, c'est facilement remarquable. J'ai une vie très banale où j'étudie, je travaille, je fais l'amour, je prends des photos (tel que l'écureuil qui s'amuse en haut), je voyage et j'écoute des films. En gros, c'est ça.

P.S. : et puis, pour ceux qui me connaissent de Moineau, vous remarquerez à quel point je suis originale dans mes habillages.

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ha pis je fais des dessins bizarres une fois de temps en temps.

Samedi 22 octobre 2011 à 2:11

Aujourd'hui, j'ai pris le métro pour revenir de l'école, comme à tous les jours à vrai dire. Sauf qu'aujourd'hui, j'étais nostalgique. Je regardais une petite fille de 2 ou 3 ans, endormie dans les bras de son père, la bouche entre-ouverte. Je m'ennuyais du temps où prendre le métro, c'était toute une aventure, ou lorsque mon père à moi faisait des zigzags en voiture et que je hurlais de plaisir, ou qu'une balade dans la rue suffisait pour m'émerveiller. J'avais envie de retrouver cette sensation que j'avais lorsque le métro repartait, je disais à ma mère que j'avais l'impression d'être dans des montagnes russes. Tout ça est si banal à présent, presque désagréable. Ma seul joie de prendre le métro est lorsqu'il s'arrête et que je tombe pile sur une porte - ça et lorsqu'il arrive à ma station. L'attendre m'énerve, son bruit m'énerve, les gens m'énervent. L'année dernière, quand j'ai commencé à prendre quotidiennement le métro, j'étais encore naïve: je trouvais les gens beaucoup trop pressés, j'avais envie de leur dire de prendre leur temps, que de courir ne servait à rien et qu'ils n'auraient qu'à prendre le prochain. Les grosses madames qui descendaient les marches en courant, je trouvais qu'elles avaient l'air d'énormes dindes à qui on aurait coupé la tête. Puis, à force, je me suis dindifiée moi aussi. La première fois, je ne voulais pas manquer mon autobus, vous savez, il passe aux heures dans mon coin alors j'ai couru- un peu.
Maintenant, je le fais régulièrement, comme un robot lobotomisé par le temps qui manque.

http://antinomie.cowblog.fr/images/abreuvoir.jpgpetit abreuvoir près de chez moi

Lundi 24 octobre 2011 à 0:22

Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide
No escape from reality
Open your eyes
Look up to the skies and see...
I'm just a poor boy, I need no sympathy
Because I'm easy come,easy go,
A little high little low,
Anyway the wind blows
doesn't really matter to me...

To me


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Imagine si tu avais été Marlon et moi Marilyn. On se serait rencontré parce que les personnes riches, célèbres, sexys se connaissent tous. On aurait discuté de tout et de rien, on se serait aimé, on aurait eu les plus beaux enfants du monde, on aurait été admiré et poursuivi, harcelé. Tu aurais été si beau, on aurait fait l'amour autant que tu l'aurais voulu, je t'aurais rendu si facilement jaloux avec tous ces hommes qui auraient joui en pensant à moi. Tu serais malade de jalousie, tu crierais «Stella!» à ma fenêtre, je te répondrais que «some like it hot». On se serait chicané, quitté, je serais littéralement morte de tristesse. 

Maintenant, penses-y, on est deux adultes pris dans des corps d'enfants, on aime les bonbons et le chocolat, on écoute des films idiots pendant lesquels je ne cesse de glousser, à ton grand plaisir. On est pas riche, on est pas célèbre, on vit chez papa-maman. On ne met jamais des robes ou des tuxedos, ni de jolis souliers pointus. Tu n'as pas la sensualité de Brando, je n'ai pas les courbes de Monroe, mais attendant, on s'aime depuis plusieurs mois déjà, on rit ensemble, et on mange des restes comme soupers romantiques.


 

Jeudi 27 octobre 2011 à 0:44

La scène se passe dans un salon funéraire, il est tard, quelques personnes sont toujours là mais ils sont sur le point de partir. Lalie est assise sur une chaise qu’elle a tirée près du cercueil où repose sa mère. Elle est cernée et a les traits tirés : la journée a été longue.

LALIE : Bon, enfin, j’vais pouvoir te parler deux minutes. Elle soupire. Je suis tannée, la journée est tellement longue! Depuis à matin que j’ai hâte de pouvoir te parler seule à seule pis là je sais même pas quoi te dire. Silence. Je dois t’avouer que j’ai d’la misère, t’es tellement… pas pareille. Tsé, ça fait une coupe de semaines que t’es aussi blanche pis aussi maigre mais on dirait que je le réalise juste maintenant. Ils t’ont mis d’la colle sur la bouche, pour pas qu’elle s’ouvre j’imagine, c’est pas bein beau. Silence. Je suis désolée m’man, j’aurais voulu qu’ils te mettent ta robe préférée, mais t’es trop maigre, ça aurait été laid. J’en ai pris une autre et elle te fait bien. Elle se retourne et voit quelqu’un entrer. Ha non, encore quelqu’un? Il comprend pas que ça ferme dans vingt minutes? Bon, j’vais faire ça vite, j’vais en profiter pendant qu’il jase avec les autres. T’as vu tout le monde qui sont venus aujourd’hui? Du monde d’la job, des vieux amis que je connaissais pas, d’la famille qu’on voit juste à Noël… Ouain, je suis sûr que t’es contente. Moi je t’avoue que là, ça commence à me taper sur les nerfs pis que j’ai juste hâte de partir. Tsé, au début, j’étais bein contente, c’était quasiment réconfortant, pis j’étais soulagée  parce que j’avais peur d’avoir tout organisé ça pour rien. Mais là, bein sûr, ils viennent tous me voir parce que je suis ta fille. Ils me racontent des anecdotes pas intéressantes sur toi, pis ils me regardent, plein de pitié, «mes sympathies», qu’ils disent, «pauvre petite chouette, perdre sa mère à 20 ans», qu’ils disent. Silence. Dans l’fond, je l’sais qu’ils s’en calissent. Silence. J’sais qu’ils sont hypocrites pis que demain ils auront tout oublié. Plus ça va, plus j’les haïs, m’man, y’en a que j’ai vraiment l’impression qu’ils sont venus ici pour le café dégueulasse et les p’tites sandwichs pas d’croûte. Pis là ils viennent, plein de miettes sur leur habit, ils pensent me consoler, ils me serrent dans leur bras, ils osent me dire qu’ils me comprennent pis qu’ils vont être là, c’toute d’la bullshit! J’lis plein de choses dans leurs regards, surtout de la pitié, ça me dégoute, si tu savais. J’en veux pas d’leur pitié, en fait j’veux rien d’eux! Le pire, je pense que c’était ton ancien boss… J’me rappelle pu de son nom… Mais un gros cave, t’as entendu ce qu’il m’a dit? Ça avait juste pas rapport. Je l’aurais frappé maman, surtout après tout ce qu’il t’a fait, pis il ose venir ici me dire que ça le rend triste! J’aurais dû t’enterrer dans la cours pis l’dire à personne, ça aurait été plus simple j’pense. J’aurais pas eu besoin de supporter toutes leurs poignées de mains sales et leurs becs plein de rouge-à-lèvre. Hey, un peu plus pis tante Danielle me faisait la passe de «t’as don bein grandi!», la connasse, elle elle est bein contente, m’man, t’aurais pas dû y laisser ton cash, elle attendait juste ça, ton esti de sœur, ça paraissait. Était toute habillée de Coco Chanel noir, évidemment, en fait sont tous habillés en noir, comme si ça allait vraiment changer quelque chose, comme si t’allais préférer ça. Soupire. Ils sont tellement ridicules, avec leurs phrases déjà faites et leur malaise évident. Le pire, c’est que demain, eux autres, ils vont aller travailler, ils vont aller au resto en famille, peut-être au cinéma, ils vont  rire! Moi demain, j’enterre ma mère. J’te verrai pu jamais pis j’m’en vais te mettre dans un trou où tu vas t’faire bouffer par des vers. Ils peuvent pas comprendre ça, non, y’auront beau dire ce qu’ils veulent, ils comprendront pas. Silence. Ha pis, faut j’te dise, maman, demain je vais aller au cimetière pour t’enterrer pis… c’est tout. J’veux dire, j’y retournerai pu, j’irai jamais te voir. Je serais pas capable. Je me sens déjà mal d’y aller une fois… Voir ton nom inscrit sur une pierre tombale... Je suis désolée, maman, j’voudrais bein faire graver un affaire comme «mère parfaite partie trop vite», ou «femme extraordinaire méritant d’être immortelle», mais on a pas d’argent, tu l’sais que papa y rapporte pas grand-chose, pogné dans son asile… En passant, y’ont pas voulu le laisser sortir, m’man, mais de toute façon, depuis qu’il a appris que t’étais morte, y’a pété une coche pis je pense que yé encore plus fou qu’avant. Anyway, c’est pas trop grave, je pense que c’est mieux de même, papa yé comme moi et il aime pas trop ça voir du monde. Silence. Bon bein, je vais devoir te laisser m’man, le monsieur de tantôt veut ma place. Encore un autre que je connais pas. De toute façon j’y allais bientôt, je suis tellement fatiguée. À demain, maman... À demain.

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monologue écrit pour mon cours de français
+ arbre dans de ma cours

Samedi 29 octobre 2011 à 7:18

Ça va mal.
Ou ça va bien?
Je sais pu. Je pense que ça va mal. Tellement que j'arrive pu à manger. Vous saurez pas pourquoi, cependant. Ça va juste mal. J'ai pas envie d'en parler. J'ai jamais autant fait à semblant d'être heureuse qu'aujourd'hui, c'est fou. J'ai souri, j'ai même fait des blagues. Mais le coeur n'y était pas, mon coeur est ratatiné, quelque part dans ma cage thoracique. Il sait pu trop quoi faire, quel pouls adopter, je pense qu'il n'en peut plus de se battre contre ma tête. Ils se livrent de nombreux combats, ces deux-là, alors c'est normal qu'il soit fatigué, j'imagine. Le pire c'est que ma tête lui en veut. Ma tête nous trouve cons, mon coeur et moi. Ma tête pense qu'on a pas le droit d'être malheureux, après tout, on vit dans un des plus beau pays du monde, on a de l'argent, on a de merveilleux parents, une jolie maison, et tout le tralala. Mais mon coeur, malheureusement, se fout un peu de toutes ces choses, ce n'est pas ce dont il rêve, lui.
J'sais pu. «Pense avec ton coeur», qu'il m'a dit. Je sais pu du tout.

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vieux dessin

Lundi 31 octobre 2011 à 5:18

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Je te pardonne.
C'est à cause de l'amour et de la victoire de mon coeur sur ma tête.
Parce que j'aime plus que tout me coucher sur toi et écouter ton coeur battre,
depuis la première fois qu'on s'est collé, tu t'en souviens?
 C'était au parc, le soir, j'avais froid,
je m'étais étendue contre toi, j'avais dit «Wow, j'entends ton coeur battre!».
Ça me fait le même effet encore aujourd'hui.

Lundi 31 octobre 2011 à 19:57

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                                - Karl Marx  

Jeudi 3 novembre 2011 à 1:14

Maman m'a demandé si j'avais mangé aujourd'hui. J'ai pris un instant pour penser, et j'ai répondu que «non», qu'à part la moitié de compote de pomme de ce matin, je n'avais rien avalé. C'est la vérité, soit dit en passant. D'habitude, la faim finit toujours par avoir raison de moi et je vais m'acheter quelque chose à manger, mais depuis quelques jours, le dégoût a remplacé la faim. Je n'arrive plus à manger, c'est simple. La vue de la nourriture me dégoûte, l'odeur, la texture... Le ventre me gargouille, parfois, puis je me mets à penser à un plat et ça cesse. Je vous avoue que je suis un peu contente, d'une part, peut-être que toute cette graisse fondera. Ce n'est pas sain, je sais. Mais c'est ça.

Maman m'a ensuite demandé si je suivais un régime. «Mais non, maman.» «Mais tu es heureuse, hein? Tu mènes un belle vie, hein?» Mais oui maman, mais oui. Mais je pense que le fait que je ne sois plus capable de faire de faux-sourire soit peut-être une mauvaise chose.

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Dimanche 20 novembre 2011 à 3:53

Il est allé trop loin cette fois et.. Je l'ai laissé. Voilà.
Depuis janvier que je racontais nos histoires sur Moineau, et tout ça est terminé depuis un peu plus de 24h. C'est fou, c'est drôle. Aujourd'hui, c'est la première fois en un an et demi que je suis restée toute seule chez moi, en pyjama. C'est correct, au fond, j'avais des travaux à faire et je ne l'aurais sans doute pas vu. Il ne m'aurait pas réveillée à 9h en jouant à Call of Duty, on n'aurait pas déjeuné en mangeant des patates McDo, on ne se serait pas enfermé dans sa chambre, sous les couvertures. Non.

Ça fait bizarre, c'est sûr.

Je me répète sans cesse que c'est un connard, et ça va mieux. C'est un connard. Et il était plus que temps que cette relation malsaine finisse. Je suis blessée à jamais, je n'aurai plus confiance en les hommes, jamais je n'aurai une relation normale à cause de lui. Il m'aura insultée, battue, trompée, il aura rit de moi, m'aura méprisée, moi je serai restée avec lui parce que quand j'étais dans ses bras et que je fermais les yeux très fort, j'avais l'impression d'être aimée et ça me plaisait. Quand, la nuit, il me serrait contre lui, peut-être en pensant à une autre fille, je me sentais aimée.

Hier j'ai voulu me changer les idées et je suis allée dans un bar avec une amie et trois garçons qui ont vraiment été gentils avec moi, ça m'a fait beaucoup de bien. C'est certain que j'ai eu un pincement au coeur quand j'ai su que l'un d'eux s'appelait Maxime et que du metal jouait dans l'auto, mais c'est tout. On a rit, on a bitché mon ex comme il se doit, ils m'ont dit tous en coeur que je méritais mieux, que j'étais jolie et que j'avais l'air sympa, et que j'allais trouvé quelqu'un pour moi. Je les crois et j'espère qu'ils ont raison. On m'a offert trois verres alors que mon ex ne m'a jamais rien payé.

En tout cas, dans tout ça, c'est lui le perdant, je vous le dit. Il a perdu une blonde, deux années de sa vie puisqu'il a encore coulé ses cours, il a une job de merde, des amis stupides. Ma rivale, c'est une fille de 18 ans, qui a le même niveau scolaire que quelqu'un de treize ans, qui a un bébé et qui prend de la drogue à longueur de journée. Elle fait garder sa fille pour aller faire de l'extasy. Et il me remplace par ça - moi, je vais à l'université l'année prochaine, avec moi il aurait eu une avenir, et puis j'ai tellement été gentille malgré tous les mensonges, tous les coups, toutes les insultes. Jamais une fille ne se laissera faire comme moi, moi c'était mon premier amour, j'étais naïve comme tout. C'est un connard, un fou. Je lui souhaite de s'enrôler dans l'armée, de réaliser qu'il n'aime pas ça et de prendre conscience qu'il a tout gâché et qu'il est allé dans la mauvaise voie.

Ses amis sont tous ainsi, de toute façon, j'étais la seule de son entourage avec de l'ambition. Il est entouré de gens stupides qui ne feront rien de sa vie. Lui avait du potentiel, mais voilà, il préfère tout gâcher.

Je vais m'ennuyer de sa mère et elle va énormément s'ennuyer de moi. Ses fils et son mari ne l'écoutent jamais, dès que j'arrivais chez elle, elle me racontait plein d'histoires et me demandait des conseils. Je n'ai pas hâte de savoir sa réaction quand il va ramener l'autre fille chez lui.

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Mercredi 23 novembre 2011 à 5:03

Ha! les copains, je trouve ça dur.
C'est comme un deuil, mais quand je pense à lui, je ne le vois pas dans une tombe, mais entrelaçant une autre fille. Tous les deux riant, heureux ensemble, lui lui chuchotant des «je t'aime» à l'oreille, comme il le faisait avec moi, au début. C'est ça l'affaire: le début. Je ne suis pas tombée amoureuse juste comme ça, au début de notre relation, il était très affectueux et gentil, faisait tout pour me faire plaisir. La première fois qu'il m'a traitée de salope, je me rappelle, ça m'avait fait pleurer et il se sentait mal, il s'était excusé mille fois et avait sangloté lui aussi en me serrant très fort. Dire qu'un an plus tard, les «esti de salope», c'était la routine. Je le laissais faire. Aujourd'hui, je me demande pourquoi et comment j'ai fait pour tout supporter ça. Quand, couchés dans mon lit, il me disait un tas de méchancetés et finissait par me briser. Je ne voulais pas le déranger et je pleurais en silence, mais incapable de contrôler mes sanglots. «Arrête» J'étais pas capable. «Arrête de shaker, j'essaie de dormir!» Combien de fois c'est arrivé, cette situation, et moi, trop gentille pour le foutre dehors, je me levais et allais pleurer dans les toilettes. Je revenais sans faire de bruit. Parfois même, je lui donnais un bisou sur la nuque.

Je trouve ça dur. Je m'ennuie de son odeur, de son torse, de sa respiration. Je sais que c'est un connard, qu'il ne me mérite pas, et blablabla. Je sais mais je n'arrive pas vraiment à y croire. Et puis, j'arrête pas de croiser des trucs de pingouins ou des bébés animaux qui me font penser à lui, qui font pincer mon coeur. Ou quand je reçois un texto, je ne peux pas m'empêcher d'espérer voir son nom s'afficher.

C'est dur parce que j'avais réussi à passer par dessus le fait que la passion du début était disparue et j'étais prête à passer à autre chose, à nous projeter dans cinq ou dix ans. Pas lui, on dirait. Juste le fait qu'il soit avec elle montre qu'il est complètement inconscient... J'sais pas. J'sais pu. Je trouve que la remise en question que tout ça m'impose est aussi difficile. Je revois mes valeurs, ma façon de voir les choses..

Ouain, c'est dur.

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